Pour leur ressembler, de plus en plus de jeunes se livrent à des pratiques peu recommandées pour obtenir un corps ou une couleur de peau qui font tendance. Des pratiques qui ne sont pas sans conséquences sur la santé.
L’éventail est large. Les jeunes font recours, entre autres, à de la Chirurgie esthétique, des produits pharmaceutiques, des poches up (caleçons rembourrés), du bouillon de cuisine (cube) ou toutes autres méthodes peu orthodoxes pour obtenir un corps, semblable à celui d’une influenceuse. C’est que l’impact négatif des influenceuses sur la jeunesse, ne cesse de croître. Il est donc regrettable, de constater que certaines de ces stars des réseaux sociaux, ne contribuent pas à la bonne éducation de la jeunesse, comme l’explique Brice Neckdem, un habitant Yaoundé.
«Quand on observe la société actuelle on a l’impression que la jeunesse est obnubilée par les réseaux sociaux qui ont selon moi une influence très négative parce qu’ils sont beaucoup plus captivés par des contre valeurs » déclare-t-il avant d’expliquer qu’ « une influenceuse web c’est une personne qui de par sa position sociale et sa renommée prêche par l’exemple. Mais le malheur, c’est que dans notre environnement, elles sont des empoisonneuses de la jeunesse. Elles apprennent malheureusement à la jeunesse le chemin de la facilité ».
Entre autres notre source dénonce la manie que ces jeunes ont de « se prostituer pour se faire une place au soleil, elles ne posent que dans des endroits luxueux, et donnent l’impression qu’on peut tout avoir tout de suite, ce qui fait justement que la jeunesse veuille tout avoir sans travailler». Il pose ensuite comme conséquence que, « dans la rue ou sur les réseaux, les jeunes reflètent l’image d’une vie qui est influencée par ce qu’ils voient dans les réseaux …On a des influenceuses qui subissent des modifications corporelles. Et malheureusement des jeunes sont captivés par leur corps. Il en est de même avec le style vestimentaire.», conclut Brice Neckdem.
Ces pratiques font cependant des victimes. C’est le cas actuellement à Bafia, dans le département du Mbam et Inoubou, région du Centre Cameroun. Où, trois jeunes lycéennes, ont tenté de se faire grossir le bas du dos, en s’injectant du cube de cuisine. «On a pris un demi cube, on a mis dans un gobelet d’eau. Et on a mis dans la seringue. Je me suis d’abord injecté, après je les ai aussi injecté. » Explique une des victimes. Ces phénomènes, qui poussent à remettre en question, le pouvoir des réseaux sociaux. Dans la mesure où, l’image que représentent ces stars d’un autre genre de leur personne, et de leur mode de vie sur les réseaux, n’a pour but que de susciter chez le followers, de l’admiration et de l’envie.