Le Canada, les Etats-Unis et le Mexique vont abriter la 23e édition de la coupe du monde 2026. Les polémiques naissent d’ores et déjà par rapport à la distance entre les villes devant accueillir la compétition.
Le dernier mondial à 32 équipes a connu la victoire de l’Argentine de Lionel Messi. Une première pour l’argentin du Paris Saint Germain et une troisième pour l’Albiceleste. C’était donc la dernière sur ce format. Le format de la coupe du monde 2026 tel que déclaré par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), passe de 32 nations à 48. Cette nouvelle configuration, exige plus de moyens à déployer pour les pays organisateurs.
Compte tenu du cahier de charge, il devient difficile pour un seul pays d’organiser la compétition. Pour cette première expérience du mondial à 48, trois pays encore appelés pays continents au regard de leur large territoire, ont été sélectionnés pour abriter le tournoi. Il s’agit des pays de l’Amérique et en grande partie de l’Amérique du Nord : le Canada, les Etats-Unis et le Mexique.
Les villes retenues pour le mondial 2026
Le mondial 2026 va se jouer dans seize villes en terre américaine. Aux Etats-Unis, Il s’agit de l’Atlanta, Boston, Dallas, Kansas, Houston, Los Angeles, New York, Philadelphia, Miami, San Francisco et Seattle.
Pour le Mexique, trois villes vont accueillir certaines des 48 équipes qualifiées pour l’échéance de 2026. Elles sont : Guadalajara, Mexico City et Monterrey.
Au Canada, seulement deux villes vont connaitre l’effervescence de la compétition, Toronto et Vancouver.
Ce sont donc trois grands pays à distance considérable qui vont animer la 23e édition de la grand-messe du football mondial. Ce qui pourrait susciter quelques polémiques.
Polémiques autour du mondial 2026
Alors que la polémique autour du mondial Qatari anime encore les chaumières, celui de 2026, suscite déjà les interrogations. La distance de 4000 km qui sépare certaines villes reste une grande préoccupation. Il s’agit principalement de Toronto-Guadalajara ou Vancouver au Mexique. Ici, se pose un problème écologique au regard des avions qui doivent parcourir ces grandes distances avec des équipes et les supporters.
Pour le président de la FIFA, Gianni Infantino, dans une déclaration faite dans le site « moustique », une réflexion sera faite. « Dans une région aussi vaste que l’Amérique du Nord, nous devons nous en préoccuper, pour veiller à ce que les équipes jouent dans les « clusters », où les supporters n’ont pas à parcourir des longues distances folles, tout comme les équipes », assure-t-il.
A quatre ans de la coupe du monde 2026, les pays doivent travailler pour être à jour d’où l’éternel problème de la main d’œuvre ou de l’exploitation.
MBASSI OHANDJA Jean Bedel
Journalisme 3