Le pays de De Gaule a promis récemment la «régulariser.» leurs soldes qu’elle avait suspendu pour contrôle.
Leur histoire est touchante. Ils ne sont plus que 39 encore en vie. Ils sont nés entre les années 1920 et 1930. Leurs visages sont ridés et leur audition peu certaine. Ces derniers tirailleurs sénégalais de la seconde Guerre mondiale, de la guerre de l’Indochine ou de l’Algérie s’étaient engagés librement ou amenés de force. Ils avaient à peine entre 18 et 19 ans lorsqu’ils ont rejoint l’armée française. Dès leur incorporation, ils sont de la deuxième guerre mondiale, de la d’Indochine, puis de la guerre d’Algérie. Lorsque les colonies accèdent à l’indépendance, les tirailleurs eux sont libre de choisir leur pays.
Certains choisissent alors de rentrer en terre natale, d’autres quant à eux, optent pour la nationalité française et s’engagent dans l’armée française. Mais une fois à la retraite, après plus de dix ans de service, la France les oublie et ne leur octroie pas de pension. Il faudra attendre 2016, pour que François Hollande leur accorde la nationalité française qui leur donne droit au minimum vieillesse. Mais les oblige à venir six mois par an en France « Imaginez la souffrance. Je profite seulement actuellement de ma pension vieillesse comme certains de mes camarades. Mais cette pension vieillesse là ils donnent ça en France. On ne te paye que quand tu viens en France. J’avais une pension vieillesse étant en France, on vous la supprime quand vous partez au Sénégal.», confie l’un des ex tirailleurs.
En France, les hommages se multiplient mais eux au crépuscule de leur vie, ne désirent plus qu’une chose. « Nous voulons cette réparation là, nous voulons rentrer chez nous, à côté de nos enfants, à côté de nos femmes, mais, concernant les avantages minimum vieillesse que j’ai, la France doit savoir qu’on a fait avec eux toutes les guerres, au moins pour cette raison ils devraient nous aider. » S’indigne un autre ancien tirailleur.
Après de nombreuses années de lutte, le gouvernement a enfin accédé à leur demande. Ils pourront donc désormais vivre définitivement dans leur pays.