La journée internationale de Tolérance Zéro pour les Mutilations Génitales Féminines-GMF s’est célébrée ce 6 février sous le thème « Mettre fin aux Mutilations Génitales Féminines à travers un partenariat avec les hommes et les garçons pour transformer les normes sociales et de genre »
Marie Thérèse ABENA ONDOA, la ministre de la promotion de la femme et de la famille était bien entourée. Il y avait avec elle, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle Issa Tchiroma Bakary, le Secrétaire Général du MINPROFF, et les représentants de PLAN Cameroun, leaders traditionnels, associations entre autres personnalités. Tous sont venu dire à l’unisson, « Mettre fin aux Mutilations Génitales Féminines à travers un partenariat avec les hommes et les garçons pour transformer les normes sociales et de genre », tel que le préconise le thème de cette édition 2023.
« Le thème de cette 16ème édition met en exergue le rôle des hommes et des garçons dans la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines», a expliqué la Ministre. Depuis plus d’une vingtaine d’années, les États œuvrent ensemble, pour mettre fin à ces pratiques néfastes qui posent un véritable risque à la santé, à la sécurité, à l’intégrité physique et au bien-être des femmes et des filles. Un fléau dont l’existence au Cameroun n’est plus à démontrer, selon M. MOLUH Inoussa, point focal genre du MINSANTÉ. «Ce fléau fait des ravages au Cameroun, plus particulièrement dans les régions du Centre, à la briqueterie à Yaoundé, la région du Sud-Ouest et la région de l’Adamaoua. Ces modifications sexuelles sont pour la plupart pratiquées sur des jeunes filles entre l’enfance et l’adolescence. Elle touche généralement la tranche allant de 10 à 35 ans et a des conséquences en santé de reproduction.»
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 4,1% des femmes ont été excisées au nom de la tradition ou de religion. Plus de 200 millions de femmes et de filles en vie aujourd’hui sont victimes de cette pratique dans le monde. Selon des informations émanant de 25 pays dans lesquels cette pratique est de coutume. Il s’agit notamment de l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique du Nord-Est, de l’Est, dans le Moyen-Orient et l’Asie. En rappel les Mutilations Génitales Féminines désignent une ablation totale ou partielle des organes génitaux féminins extérieurs ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales.