La dédicace du recueil de poèmes de Majep Makep paru aux éditions STAME au Gabon a permi aux fastivaliers, de découvrir l’ œuvre de l’un de ses fils, journaliste et écrivain, André Théophile ESSOME ESSOME.
Il n’y avait pas que de la culture à la deuxième édition du « Festival Ngan Dibom ». Mais de la littérature également. La séance de dédicace du recueil de poèmes de Majep Makep intitulé l’université réconciliée, paru aux éditions STAME au Gabon. A permi à l’oratoire, venu nombreux, de découvrir l’un de ses fils, journaliste et écrivain, André Théophile ESSOME ESSOME à travers les thématiques traitées dans cet ouvrage de 119 pages. C’est un homme aux multiples casquettes. Poète, romancier, essayiste, théoricien et critique littéraire, ce digne fils de Ndobian est né le 14mai 1979, dans le canton Dibom, arrondissement du Nord-Makombè, département du Nkam, région du Littoral. En 2006, il est admis par voix de concours à l’Ecole Supérieure des Sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC) de l’Université de Yaoundé II.
La présente oeuvre, offerte sur le comptoir de l’intelligence créative, porte à travers les mots de sa poésie imagée, les colorations de l’univers. Son auteur aura fait le tour des horizons, et du monde dans sa globalité. Le recueil de poèmes « Universalité réconciliée », balade le lecteur dans les vicissitudes de notre existence. Ainsi ouvert, nous savourons la verve de l’auteur dans son assemblage d’écrits, pour découvrir « Credo pour l’Humanité », « Tentation », « Ce monde incompris », « Les Prix Nobel de la Paix », « La destinée ou la coupe du journaliste ». Ou encore les 37 poèmes couchés sur l’amour, la morale, la nostalgie, la célébration des héros, le patriotisme, la fraternité etc… Mieux que le titre de l’ouvrage exploré, il convient avant toute appréciation, de féliciter son compositeur Majep Makep, pour avoir créé un concept o combien évocateur, parlant, expressif du contenu qui en découle du travail accompli du génie de la plume. Dans « Université reconciliée », le poète marche sur les pas d’Engelbert MVENG, dans son désir de souder les peuples de la terre autour de l’amour et de la solidarité. Au rythme de «Balafon» qu’il exhorte l’humanité toute entière autour de l’arbre à palabre, pour fumer le calumet de la paix. Majek Makep, dans son œuvre, fait lire une précision de son idée, de son esprit rassembleur. »Voisin ne me tue pas, voisin on ne tue pas la tête qui pense, voisin on tue plutôt la poule, pardon mon frère ». L’Universalité défendue par l’auteur, aisément perceptible dans son écriture, revêt une démarche ou vision qui transcende les barrières ethno tribales, réligieuses, raciales. Il se convainc de cette vertu dans une communication entre le monde et lui, mais aussi et surtout, via son message adressé à tous, et argumenté dans le recueil de poèmes. Car il parle à l’Homme de manière fraternelle et ce, sans distinction aucune.
L’ œuvre et son environnement.
Cette œuvre est donc la bienvenue dans un environnement fait de tourments, de guerres de luttes intestines, de rancunes de toutes sortes, voire de la malheureuse offre de la mort provoquée les uns contre les autres. On congratulera au passage, le courage et la détermination de Majek Makep, qui a su se placer au milieu des batailles pour séparer les adversaires afin de leur enseigner la nécessité d’une paix durable. Au delà de l’exercice inscrit dans le registre de l’art pour l’engagement, le poète joue un rôle social et éducatif tant sa plume mérite d’être reconnue dans les familles, les écoles et les groupes sociaux. Aux hommes politiques, amoureux des belles lettres, entre autres les forces vives de toutes les Nations, une prise en compte de l’œuvre dédicacée ce jour. Cultiverait en vous, en nous, la chaleur humaine égarée, mais que le poète réveille en tous.
Pour l’auteur, le contexte socio-culturel, et sécuritaire qui prévaut actuellement au Cameroun, n’est pas un frein à une possible réconciliation nationale. Et au patriarche, André Calvin NKAN d’ajouter que cet ouvrage, s’inscrit également dans l’atemporalité littéraire en ce sens qu’il remet au goût du jour, les problématiques sociales des années antérieures, les problématiques sociales actuelles et même futures.
Un concours de déclamation poétique a à cette occasion, mis en duel 9 élèves de la 6ème en 3ème du C.E.S de Ndotto Kwakwack. Qui ont competi sur le poème « La route du Nkam » contenu de la page 47 à 49 de « Universalité réconciliée ». Ils ont reçu des récompenses à la hauteur de leur talent des les catégories 1er et 2ème Prix Spécial et 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème et 7ème Prix de participation.
La soirée s’est poursuivie par l’animation du groupe de danse traditionnelle, l’élection Miss Ngan Dibom 2023, et le « soir au village » entendez la narration des contes et devinettes en langue locale autour d’un feu.
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