À deux semaines de la célébration chrétienne, les rues de la cité capitale sont bondées de monde et les espaces commerciaux vibrent déjà au rythme des préparatifs des festivités.
Les axes routiers de la ville sont presque inaccessibles à cause des embouteillages incessants. Aucun moyen de transport ne facilite la tâche, il est par conséquent impératif d’aller à pieds pour arriver à se frayer un chemin au milieu de la foule immense à l’entrée des centres commerciaux. Les parents, après des journées difficiles au travail pour certains, doivent encore effectuer une course aux cadeaux pour satisfaire le plus tôt possible leurs tout-petits. Emilie, Comptable, est à la recherche effrénée d’une poupée et des dînettes pour sa fille, âgée de 6 ans.« Je finis le boulot à 18h et je travaille jusqu’à samedi. Ce n’est donc que dans cet intervalle de temps que je peux me concentrer pour me rendre dans les supermarchés marché afin de trouver ce qui peut faire plaisir à ma fille pour l’occasion. Surtout que l’école pour la remise des bulletins, nous l’exige», confie-t-elle. Les rayons des centres commerciaux quant à eux ne désemplissent pas. C’est que les différents magasins et boutiques ne cessent de se ravitailler en articles pour répondre à une demande est de plus en plus forte et exigeante.
L’inflation des prix de jouets inquiète beaucoup les parents à revenu moyen. Aussi préfèrent-ils se diriger vers les vendeurs à la sauvette qui leur proposent des articles à des prix plus abordables que dans les grandes surfaces. Bernard, aide-soignant confie que : «le retard de mon salaire, a fait en sorte que je ne puisse pas acheter grand-chose pour la fête à mes deux enfants. Je fais avec mes petites économies ce qui m’entraîne chez les vendeurs aux étalages car les prix sont nettement plus accessibles que dans les grandes boutiques». Les vendeurs ambulants se font également leur part du gain. La situation de crise économique ne joue pas en la faveur des habitants de la métropole, seulement rendu à deux semaines de la fête de la nativité, les parents sont déjà au bout du rouleau. D’autres salariés se bousculent encore devant les guichets de paiement pour obtenir leurs salaires. Au-delà des vêtements, des jouets et tous autres artifices qui meubleront la fête de la nativité, il y’a également le volet gastronomique qui s’annonce très rude, dans une ambiance de festivité incertaine.