Ils ont été reconnus coupables, de la mort de l’ancien président Idriss Deby ITNO, tombé au front en 2021.
L’issue du procès tenu à huis clos, intervient, deux (02) ans après la mort de l’ancien président tchadien, Idriss Deby ITNO. Selon Mahamat El-Hadj Abba Nana, le procureur général de N’Djamena, « 24 personnes ont été acquittées à l’issue de ce procès ouvert le 13 février, et ponctué par de nombreuses interruptions et ajournements.» Grand absent à ces audiences, les médias indépendants n’ont pas été accrédités à couvrir cette procédure judiciaire, qui s’est déroulé devant la Cour criminelle de la cour d’appel de N’Djamena, dans de la prison de Klessoum, à une vingtaine de kilomètres, au Sud-Est de la capitale.
Au courant de l’année 2021, le plus puissant des groupes rebelles, le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), avait lancé, à partir de ses bases arrières implantées en Libye, une offensive en direction de la capitale tchadienne. Le 20 avril, l’armée annonçait que le maréchal Deby, qui dirigeait majestueusement le Tchad depuis plus de 30 ans, avait été assassiné au front, par les rebelles, et avait adoubé l’un de ses fils, le général Mahamat Idriss Deby Itno, en qualité de président de la République, pour une période de transition, prolongée de vingt-quatre(24) mois, le 1er Octobre 2022. Il était alors à la tête d’une junte militaire de 15 généraux.
Le Tchad tout comme bon nombre de pays d’Afrique, fait face à de multiples crises sécuritaires dans toutes les sorties du pays. Dans le Sud-Ouest, les forcent armées luttent depuis 2015, contre la secte islamique Boko Haram, associée à l’organisation Etat islamique.