Si pendant presque 2 ans le cache nez était utilisé pour se protéger contre la COVID 19. Au jour d’aujourd’hui, il est utilisé pour se protéger contre les ravages de la saison sèche.
En plastique ou en tissu, le cache nez qui était déjà jeté aux oubliettes refait surface. Devenu un accessoire incontournable pendant la pandémie de coronavirus, il avait été oublié mais avec la sécheresse qui commence très rude le cache nez reprend de nouveau une place de choix. Car c’est un fait, la saison sèche est bel et bien là. Caractérisé par un soleil ardent, des vents secs, la poussière, la peau sèche et blanche ou encore les pieds qui se fendillent. Elle est d’autant plus responsable de quelque maladie infectieuse. Ainsi, nous observons dans certains quartiers de Yaoundé des fumées de poussière qui recouvrent les populations de la tête aux pieds. Ces derniers sont délivrés par le goudron au moment d’emprunter le taxi voilà ainsi dessinés le calvaire de plusieurs camerounais en cette période de fête.
Afin d’éviter du mieux qu’ils peuvent les maladies comme la toux, le rhume et la grippe ils font recours au cache nez. Darlene Yemeli habitante au quartier Messasi s’explique à ce sujet : « il est devenu impossible de porter un habit 2 fois. La poussière te recouvre jusqu’à la tête. Du coup avec le cache nez je me protège du mieux que je peux de la poussière ».
Notons que cet attention redonne au cache nez permet aussi à certains commerçants de se faire plein les poches comme Annette Ngoninous l’explique : « Depuis peu les gens achètent les cache nez comme à la période du COVID 19. Moi qui m’apprêtais à ne plus les vendrent car je m’étais déjà beaucoup de temps pour les écouler ». On le dit très souvent le malheur des uns fait le bonheur des autres. En voilà une fois de plus un autre cas de figure.