Le pays a accueilli du 10 au 12 septembre 2024 la réunion annuelle du projet à laquelle participaient également le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Mozambique.
La ville de Yaoundé était la capitale de la lutte contre le paludisme du 10 au 12 septembre dernier. Elle a regroupé divers acteurs de la lutte contre cette maladie dans le cadre de la réunion annuelle du Projet Plus, dont les travaux se sont ouverts à l’hôtel Hilton .
Selon Charlotte Eddis, la directrice du ‘’Projet Plus’’, « c’est un projet de mise en œuvre d’une chimio prévention pérenne contre le paludisme. C’est une politique déjà à large échelle Et les autres pays, notamment la Côte d’Ivoire, le Bénin, et le Mozambique sont venu ici pour apprendre du Cameroun », a-t-elle établi avant de préciser le programme des travaux. Après la journée de briefing, la caravane du « projet plus » a parcouru plusieurs localités du Cameroun il était question pour tous, de « voir comment ça se passe sur le terrain, dans les centres de santé, mais aussi au niveau communautaire » Ces observations ont pu être faites à Soa, Nkolbisson, Obala et Ntui.
Le paludisme est une maladie que l’on peut prévenir et guérir . En 2022, environs 249 millions ont été enregistrés et 608000 décès dans le monde ,dont 6.459.000 au Cameroun.
Au sortir des travaux tenus ce jour, Dr Daniel KOKO, le représentant de PSI, partenaire majeur de cette activité a précisé que « nous sommes une ONG Américaine basée au Cameroun nous travaillons dans plus de quarante pays au monde »
Cette Organisation non gouvernementale intervient dans plusieurs domaines, entre autres la lutte contre le paludisme. Cadre dans lequel elle est associée au ‘’Projet plus’’ par ailleurs, « au Cameroun, nous travaillons avec plusieurs partenaires locaux qui sont déployés dans plusieurs régions. Nous avons quatre régions prioritaires aujourd’hui, ce sont les régions de l’Extrême-Nord, Du Nord, de l’Est, de l’Adamaoua », a énuméré le représentant de PSI lors de l’activité tenue dans la région du Centre.
Cet événement a rassemblé des experts, des représentants d’organisations internationales, des autorités gouvernementales et des acteurs de la santé publique des pays impliqués dans le projet, à savoir le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Mozambique. Mais surtout, il a permis à ces pays de découvrir les secrets de l’efficacité du projet au Cameroun, pays qui a été choisi comme modèle pour cette initiative.