Mardi le 03 Janvier dernier, le Mozambique, l’Équateur, le Japon, Malte et la Suisse ont été officiellement accueillis au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, pour une durée de deux (02) ans.
En date du 1er Janvier 2023, le Mozambique dispose d’un siège comme membre non permanent du conseil de sécurité des Nations Unies, pour la première fois de son histoire depuis la création de l’Organisation des Nations Unies le 24 octobre 1945. Il remplace ainsi le Kenya et rejoint le Ghana et le Gabon, deux autres nations africaines à la table de la plus haute institution des Nations Unies:. Le président mozambicain Filipe Nyusi pour sa part a assuré que la demande de deux sièges permanents pour l’Afrique, sera une priorité du mandat de son pays.
Cette admission d’un autre pays d’Afrique au conseil de sécurité le l’ONU serait-elle la résultante de l’appel du président Sénégalais et président en exercice de l’Union africaine Macky Sall, à une réforme des cercles décisionnels lors de l’Assemblée Générale de l’ONU en Septembre dernier ?
Pour de nombreux pays, l’obtention d’un siège au Conseil est considérée comme un accomplissement diplomatique de premier plan qui peut rehausser le profil mondial d’une nation et donner aux petits pays une voix plus importante que celle dont ils disposent dans les grandes questions de paix et de sécurité internationales du moment.
L’institution déploie entre autres des missions de maintien de la paix, peut également approuver des sanctions et s’exprime parfois sur les conflits, tout en examinant des questions thématiques telles que le terrorisme et la maîtrise des armements. Si de nombreux sujets sont inscrits en permanence à l’ordre du jour, les membres du Conseil peuvent aussi utiliser la plate-forme pour mettre en lumière des préoccupations émergentes ou des sujets qui leur tiennent particulièrement à cœur.
Une aubaine, pour ce pays d’Afrique Australe d’exposer la situation de sa province de Cabo Delgado, riche en pétrole et minée par des attaques djihadistes depuis plusieurs années