25 acteurs de l’administration, des institutions et de la société civile, venus d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont bénéficié d’une formation n montage de projets intégrant les changements climatiques (MPCC), sous l’égide de l’université Senghor d’Alexandrie, avec l’appui de l’UNESCO. La cérémonie de clôture de la 5ème cuvée de cette formation s’est déroulée le 25 juin à Yaoundé.
17 hommes et 8 femmes de 5 pays, à savoir : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Guinée, Tchad ont pris part à cette formation de haut niveau, du 22 au 26 juillet 2024 par l’entremise de l’Université Senghor à Alexandrie en partenariat avec l’Unesco pour l’Afrique centrale. Le bureau basé à Yaoundé au Cameroun a connu la participation de deux intervenants-formateurs, Madame Étotépé A. SOGBOHOSSOU, Directrice du Département Environnement et Monsieur Ulrick HOUSSOU, Directeur du Développement et de l’Entrepreneuriat de l’Université Senghor.
Pour ce dernier, « C’est une formation certifiante dont l’objectif est de permettre aux participants de maitriser les règles basiques d’écriture d’un projet ». Cette méthodologie s’appuie d’abord sur la prise de conscience liée aux questions environnementales. « Nous subissons tous les effets des changements climatiques et pourtant il existe des financements auxquels nous n’avons pas accès simplement parce que nous n’arrivons pas à monter de bons projets », explique Madame Étotépé A. SOGBOHOSSOU.
Parmi les bénéficiaires de la formation, se trouve Dongue Paul, Maire de la commune de Fongo-Tongo, une localité de la Région de l’Ouest au Cameroun, qui affirme que « dans la préparation des activités et des projets liés au développement, notamment l’agriculture qui est l’activité phare dans ma région, la prise en compte des questions liées aux changements climatiques est fondamentale ». Pour ce faire, le Maire a dû prendre la mesure des enjeux et connaître les instruments, maitriser les stratégies d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques entre autres.
Il est à noter que le continent africain, responsable d’à peine 4 % des émissions au niveau mondial, abrite 60 % des pays les plus touchés par les changements climatiques. Les collectivités, les communautés et les décideurs doivent en maitriser les enjeux, d’où l’importance de cette formation.