Cette somme est mise à disposition pour la production des films et séries et autres projets issus des Labs et ateliers de la sous-région.
L’épineuse question du financement des productions audiovisuelles a toujours été au centre des préoccupations des producteurs. Pour la deuxième édition du FILMAC2023 qui s’est tenue du 15 au 17 septembre 2023 au Merina Hôtel de Yaounde au cameroun,il était question au cours de ce séminaire , de trouver des solutions durables au financement de la création des films et séries dans les 11 pays d’Afrique centrale. Des partages d’expériences , mais aussi des echanges avec des potentiels financiers ont meublés cette rencontre.
« Tous les modes de financement sont importants. Il faut juste les implémenter », expliquait Ebenerez Kepombia, au sortir de son exposé lors du ‘’séminaire régional et lancement d’un dispositif de financement des films et séries pour l’Afrique centrale’’. Ce producteur camerounais a par ailleurs précisé à propos de financements que « le plus important est de les connaitre. Je crois qu’on est venu ici, non pas pour chercher quel est le meilleur mode de financement, mais pour connaitre les différents modes de financement d’un film ou d’une série »
Il y a cependant déjà un début de solution au financement des films et série en Afrique centrale. C’est que l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) avait déjà compris que « le problème des films en Afrique centrale c’est d’arriver à trouver un préfinancement local avant d’aller chercher de l’argent dehors », explique Enrico Chiesa, le représentant de l’Organisation Internationale de la Francophonie à cet atelier. L’OIF a alors « souhaité réunir des partenaires pour pouvoir donner de l’argent à des projets qui ont été sélectionnés par des Labs et des ateliers presque tous situés au Cameroun mais aussi au Tchad et à Sao Tomé » a encore indiqué le représentant de cette organisation
C’est donc un total de 25 projets qui vont voir le jour grâce à ce financement octroyé par l’Organisation Internationale de la Francophonie, avec entre autres partenaires, Canal+, l’Institut Français du Cameroun (IFC) et l’organisation des ACP, en attendant que des partenaires camerounais se joignent à cette initiative. Enrico Chiesa n’a d’ailleurs pas manqué de lancer « un appel aux investisseurs, aux entreprises, aux mécènes, aux banques, aux marques qui pourraient être intéressés à associer leurs images à celle de ces jeunes créateurs et créatrices », a-t-il plaidé.