La semaine du film documentaire a drainé du beau monde entre le 29 mai et le 04 juin 2023 à Yaoundé. Formation, projections de documentaires, échanges avec les professionnels du métier, tout était rassemblé pour enrichir davantage les participants.
Les participants sont venus d’horizons divers, pour assister à une formation sur l’écriture et la production d’un documentaire. Jeudi de 08h à 11heures, ils ont eu droit à un atelier d’écriture. Et entre 14h et 17h ils ont pris part à un atelier de production. Vendredi, la journée était meublée par l’atelier d’écriture et de production (08h-11h), et un rendez-vous avec les partenaires du projet ‘’Impala’’.
Occasion idoine pour trouver des réponses au thème retenu pour cette édition : «Quel film pour quel public ?» Car, de nos jours, les productions cinématographiques camerounaises démontrent à suffisance que les acteurs du cinéma ont encore du pain sur la planche. Edwige Tekam Nzoutap, la présidente de l’association des documentalistes et réalisateurs du Cameroun pour sa part, s’attèle à ce que les conférenciers soient désormais mieux outillés. «Jusqu’ici, en tant que formatrice, j’ai lancé avec l’écriture des films documentaires. Dont j’ai présenté les différentes étapes d’un projet, comment on écrit un projet, et pourquoi on doit écrire un projet de film» a-t-elle déclaré. Elle a aussi précisé que chaque professionnel devrait se cultiver et prendre exemple sur les œuvres des autres.
Selon Edwige Tekam Nzoutap, cette semaine du film documentaire a un but bien précis. «L’objectif premier de cette semaine c’est faire la promotion du genre documentaire auprès du public camerounais.» affirme-t-elle avant d’ajouter que : «La formation est une sorte de rapprochement, de sensibilisation » Par ailleurs, elle se dit « plutôt flattée de l’effectif et de la qualité des participants que j’ai là. Parce que ça prouve aussi que le travail que nous faisons n’est pas vain. Dans la mesure où, de plus en plus, les gens de toutes les classes sociales et de tous les backgrounds s’y intéressent.»
Au-delà des connaissances acquises, les participants ne rentreront pas les mains vides. «À la fin des masters class, ils auront droit à un document de participation de la part de l’organisation. Yara est entrain de penser suivre ces participants même après leur formation.»
Ceux qui sont venus partager leurs expériences et apprendre, n’ont pas été déçus. «Je suis originaire de Maroua, et je suis venu parce que le genre documentaire m’intéresse beaucoup. J’ai fait des documentaires et j’ai toujours eu l’impression que ce n’était pas ça. Donc à chaque fois que j’ai l’occasion d’apprendre de nouvelles choses, je n’hésites pas.» Explique Wanso Tissala Bienvenu.
Il ajoute que « Donc je crois que peut-être après ces quelques jours de formation je serai encore mieux outillé.»
Les curieux aussi ont cédé sans retenue à la tentation. «Je suis venu découvrir. Ça pourrait m’aider après le baccalauréat si jamais je décide de m’intéresser à ce métier.» Nous dit Nna Félix, élève en classe de terminale.
L’événement était organisé par l’association Yaoundé Reviv Art(Yara), en partenariat avec American Film Show case et l’ambassade des États-Unis au Cameroun.