Les journalistes ont exprimés leurs ras-le-bol ce mardi 23 janvier au cours d’une réunion tenue au ministère de la communication avec René Emmanuel Sadi, le porte parole du gouvernement.
S’ils étaient plus d’une trentaine à se rendre dans leur ministère de tutelle au lendemain de l’annonce du meurtre de leur confrère, seuls une dizaine ont prit part à la réunion avec le ministre de la communication. Au terme de cette réunion on ne retient qu’un seul mot : « justice ». Les journalistes réclament la justice pour Martinez Zogo dont le corps a été acheminé dimanche dernier à l’hôpital central de Yaoundé dans un état de putréfaction. Cet acte de barbarie et d’atteinte aux libertés des droits de l’homme et de la presse est perçu par ces Hommes de médias comme un message très fort à en croire Roger Chantal Tuile directeur de publication du journal la Tribune de l’Est au micro de STV :« La langue coupée ça veut dire taisez vous. Celui qui parlera sera mort et désormais votre profession n’existe plus. », A-t-il expliqué avant de marteler, « je refuse d’accepter cela. On ne peut pas agresser un homme physiquement, on ne peut pas couper son sexe, on ne peut pas casser ses dents, on ne peut pas couper ses doigts ».
Depuis l’annonce de son décès plusieurs journalistes réagissent via les réseaux sociaux pour condamner cet acte odieux. Les unes des journaux titrent pour la plupart sur cette affaire. Plusieurs éditions de journaux parlés radio et télévision à l’instar de la CRTV, Canal 2, Équinoxe, STV et bien d’autres consacrent une place de choix à cette actualité malheureuse. Tous attendent que justice soit faite et que les commanditaires de ce meurtre répondent de leurs actes devant les tribunaux.