La presse centrafricaine révèle que le président Touadera a fait recours aux hommes d’affaires du pays de Paul Biya pour s’acquitter des salaires d’août, septembre et octobre 2022.
Le République Centrafricaine va mal depuis qu’elle est sous le coup de la suspension des aides budgétaires par ses partenaires traditionnels tels que l’Union européenne(UE), la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et la France. Le pays de Faustin Archange Touadera est donc obligé de se tourner vers des opérations d’emprunts obligataires en vue de la relance et de la redynamisation de l’économie est en constance augmentations. Le président de la République a dont fait appel à des particuliers et hommes d’affaires camerounais pour faire face à ses difficultés. A en croire notre confrère https://corbeaunews-centrafrique.org ,« si la plupart des agents de l’État centrafricain ont bien été payés en août, septembre et octobre, le gouvernement, sur instruction de Touadera, a dû faire recours aux emprunts risqués avec un taux d’intérêt plus élevé auprès des citoyens camerounais », a-t-il révélé avant de s’interroger « mais pour combien de temps encore? ». Quoi qu’il en soit, la même source révèle également que « pour les deux prochains mois de l’année, le gouvernement sollicite déjà à nouveau auprès de ces mêmes particuliers une somme de 20 milliards de francs CFA pour payer les salaires et pensions de deux prochains mois », peut-on encore lire.
L’effort du président centrafricain ne fait cependant pas l’unanimité. Car entre autres sacrifices consentis par Faustin Archange Touadera, figure en bonne place l’octroi à ces hommes d’affaires camerounais, de parcelles de terrain regorgeant les ressources naturelles, diamant et or. Cette partie du contrat qui lie le président centrafricain à ses bailleurs de fond camerounais est jugée contraire à la constitution par un cadre parlementaire cité par notre confrère. Car elle viole la Constitution du 30 mars 2016, en l’occurrence, son article 60, qui stipule « Le Gouvernement a l’obligation de recueillir préalablement l’autorisation de l’Assemblée nationale avant la signature de tout contrat relatif aux ressources naturelles ainsi que des conventions financières. Il est tenu de publier ledit contrat dans les huit (8) jours francs Suivant sa signature », peut-on lire également.