Dans certains pays européens dont la France, des personnes étrangères aux écoles y sont admises pour dispenser aux enfants, à partir de ceux du cycle primaire, ce que des circulaires officielles du ministre de l’Education Nationale désignent comme étant une éducation à la sexualité. Quelles en sont les justifications, qu’elles soient de façade ou non ? Il s’agirait principalement de prévention : empêcher les grossesses indésirables, lutter contre les infections par transmission sexuelle, surtout le SIDA, et puis, plus récemment, la prévention contre le virus du covid. La préoccupation qui a été très rapidement celle des parents a concerné l’expertise, en l’absence d’un manuel officiel tenant compte des objectifs indiqués dans la circulaire du ministre. Quelle allait être la méthode et le type de discours à tenir aux enfants, les enseignants titulaires de leurs classes étant écartés de cet exercice.
Et pourtant, théoriquement, cette éducation à la sexualité est déclarée avoir aussi pour finalité de fournir aux élèves des informations objectives et des connaissances scientifiques, de leur faire identifier les différentes dimensions de la sexualité, à savoir la biologique, l’affective, l’éthique, la juridique, entre autres. Bien qu’on puisse s’interroger sur le bien-fondé du choix de l’âge des enfants auxquels on a pensé destiner de telles informations, (des enfants entre 6 et 10 ans), le vrai motif de l’instruction de cette éducation à la sexualité a vite fait de surgir là où on pouvait à juste titre le subodorer : Au lieu de ce qui est donné officiellement comme objectifs et justifications en termes de prévention, les enfants se sont retrouvés entre les mains des militants du mouvement LGBT+ qui y sont allés droit dans le discours cru, désignant chaque chose par son nom, dans une atmosphère d’indéniable encouragement à un détournement des rapports sexuels de leur nature, pour plus facilement justifier et encourager la pédophilie, voire détourner la sexualité de sa fonction de reproduction de l’espèce.
A ce sujet, deux vidéos des chaînes Youtube reproduisant des émissions d’une chaîne TV bien connue, portent des titres éloquents ; elles datent d’avril 2023 ; il s’agit des titres : « Un cours d’éducation sexuelle fait polémique » et, l’autre titre, « Education sexuelle : des enfants traumatisés (Réf : https://aidersonenfant.com.compr…). C’est que des associations qui militent pour des objectifs inavoués se sont engouffrées dans cette brèche, avec manifestement le soutien des Officiels, pour effectuer une œuvre de gestation d’une humanité pour laquelle il n’y aurait plus de distinction entre homme et femme, une humanité qui verrait disparaître les 3 organes génitaux permettant la reproduction, la sexualité étant en train d’être séparée de la reproduction. On dit à ces enfants qu’ils peuvent changer de sexe en absorbant des médicaments et que les fesses aussi servent de sexe.
C’est clairement rapporté dans l’une des vidéos mentionnées ci-dessus. Si nous avons décidé de traiter de ce sujet ici, vous le devinez bien, c’est parce que les mêmes associations ont déjà ciblé les pays africains pour leurs campagnes de prosélytisme. Il ne doit pas être question de laisser faire ce qui soulève de vives protestations dans leurs propres pays d’origine ; ce qui est heureux et encourageant pour les défenseurs de l’humanité et de ce que devrait demeurer l’être humain. Le Cameroun a déjà montré le bon exemple en refusant au mois de juillet 2023 de recevoir tout un « ambassadeur » nommé au Quai d’Orsay; chargé de la défense des droits des LGBT+ . Une grande vigilance s’impose car il n’y a pas que des initiatives officielles ; il en existe de plus malignes et plus dissimulées, se faufilant dans la foule pour faire la propagande des mêmes dérives./
Pr. E. NJOH MOUELLE
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