Neuf (09) pays seront représentés pendant le Yaoundé Film Lab 2023.
Le Cameroun abritera du 07 au 15 septembre prochain, la 4ème édition du Yaoundé Film Lab. Abdoulaziz Zra du CAMEROUN, Ouedraogo Pajoukounam Jean-Baptiste du BURKINA FASO, Vicky Nelson Wackoro et Doungoupou Verdiane Tabitha, de la CENTRAFRIQUE, Shema Deve et Nifasha Florian,(BURUNDI et RWANDA), Twana Sheriya Cedric Jean Jacques et Mamba Akaz, de la République Démocratique du CONGO, et les Gabonais Pauline Mvele et Esseng Edou Olga Léa. Sont en compétition dans la catégorie documentaire.
Dans la catégorie séries, les camerounais Wanso Tissala et Ouattara Lamissa croisent les fers avec Ndjihoro Carlos Suffisant et Koyazonali Rudy Parfait, de la CENTRAFRIQUE, Assani Zakuani Gustave et Lupia Assani Emmanuel, du CONGO.
Les professionnels de la fiction quant à eux ont une place dans cette grande rencontre interculturelle. Il s’agit entre autres de Kamdeu Steve Wilfried,(CAMEROUN), Assogba Ayilo Arcade Bruno (BENIN), de Franck Moka et Adnan Jonathan (CONGO), Cynthia Etaba et Nemalieu Martinel, du pays des lions indomptables, Ballo Refane Ben’s Mans et Tidjani Moussa, de la République du TCHAD.
Initié par la société TARA GROUP et les Films du Bilboquet, le Yaoundé Film Lab a pour ambition selon les promoteurs «De relancer la production et la coproduction internationale dans la sous-région Afrique Centrale, avec le développement de films d’auteurs, en cohérence avec les attentes des marchés nationaux et internationaux.»
Et cette mise en lumière du cinéma africain passe par le renforcement des capacités des porteurs de projets dans la conception des films de qualité, l’impulsion des collaborations entre les techniciens et sociétés d’Afrique Centrale, la création d’un marché sous-régional et attirer les diffuseurs et distributeurs internationaux. Également par l’amélioration de la qualité et la quantité de films et séries qui permettra si l’on s’en tient aux affirmations des promoteurs de «Renforcer le secteur du cinéma et de l’audiovisuel, favoriser la reconnaissance internationale du cinéma d’Afrique Centrale (grâce aux festivals et diffusion en salle et télévisions). Créer des sociétés de production et des emplois locaux.»
Ils ont aussi ajouté que «Dans ce contexte, toute notre attention est portée aux profils des candidats. Au-delà des projets de films, qui restent des processus fragiles et aléatoires même avec la meilleure volonté du monde, nous cherchons des talents capables de développer, produire des films et structurer un réseau. Nous avons également la volonté de pérenniser le Yaoundé Film Lab dans le temps.»
Une ènième fois, la fête s’annonce belle. Et les yeux du monde seront une fois de plus rivés vers le Cameroun.