Performance : 5ans de rétrospectives, Jean David Nkot s’exprime.

L’institut français du Cameroun et l’ambassade de France au Cameroun, ont organisé, à l’IFC de Yaoundé, le vernissage de l’exposition patchwork de l’artiste plasticien Jean David Nkot, le 25 octobre 2022.

C’est à la médiathèque de l’institut français du Cameroun de Yaoundé, que l’artiste plasticien a retracé son parcours et partagé sa vision, au côté de Jean Jacques Kante et du Dr Belinga. Ces deux parrains ont suivi son évolution d’abord à l’institut des beaux-arts de Mbalmayo au Cameroun, ou il obtient son BAC arts plastiques sous l’aile de M Kante. Ensuite il devient l’étudiant du Dr Belinga, à l’institut des beaux-arts de Foumban en 2011 ou il ressort 3ans plus tard avec une licence en peinture/dessin. Pour ses encadreurs, « Nkot était un garçon très déterminé qui essayait de trouver sa voie ; dans ses tableaux, on pouvait percevoir de la violence… » violence qui reflétait l’environnement de l’artiste et qui va le pousser à travailler sur la problématique de l’impact de celle-ci dans la société contemporaine.
L’artiste contre toute attente va décider d’arrêter avec les études pour se « fabriquer à l’école de la vie », en fréquentant les ateliers de ses ainés Hervé Youmbi, Jean Jacques Kante, Salifou Lindou, pour affiner son écriture artistique et devenir à son tour un « grand frère » qui accueil des jeunes dans son atelier et leur donne l’opportunité de participer à des expositions à ses côtés.
Cette exposition mi individuelle, mi collective présente premièrement une collection privée de Jean David lui-même datant de 2016 à 2022. Dans un deuxième temps, des pièces de huit jeunes, anciens étudiants des instituts des beaux-arts qui se performent dans son atelier. Ce « grand frère » et son équipe nous présentent seize œuvres sorties du Hive Studio, avec plusieurs sensibilités mais une connexion évidente. Un p@tchwork, qui fait un clein d’œil à un mouvement qui se développe depuis un moment sur la scène africaine, le pop art.
Jean David Nkot ramène vers nous des pièces vues sous d’autres cieux, dans les grands lieux. Cette carte blanche de Jean David Nkot par l’institut française, a donné au public de Yaoundé venu nombreux, l’occasion de le découvrir sous une autre dimension. Le natif de nkonmodo à douala, amoureux de grande toile, se donne pour objectif d’en produire une qui mesure 3,50 mètre de large et 7 mètre de haut pour ses prochaines expositions dans les 5 prochaines années.